C'est parti pour la Charlottes aux Fraives!

On va commencer par préparer un sirop. Vous faites porter à ébullition quinze centilitre d'eau et quatre-vingt grammes de sucre. Puis vous enlevez du feu et vous laissez refroidir, avant d'y mettre l'alcool de baie Fraive.

Après, vous prenez un bol d'eau froie, et y mettez faites tremper la gélatine. Pendant que ça trempe, lavez et équeutez les baies Fraives et vous en mettez huit de côté. Le reste, vous le mettez dans un mixeur avec le jus de la baie Citrus et vous mixez jusqu'à obtenir une purée lisse. Avec une passoire, vous enlevez les grains des baies. Puis vous prenez un quart de ce coulois, et vous le faite chauffer doucement dans une casserole en y incorporant la gélatine essorée et le restant de sucre.
Ensuite, vous mélangez le coulis obtenu encore chaud avec le reste du coulis, froid, et vous laissez le tout tiédir à température ambiante.
Dans un saladier, vous mettez la crème liquide et vous mettez ça au congèlateur une vingtaine de minutes, puis vous la fouettez de façon à obtenir une chantilly. Mettez le sucre vanillé, remusez doucement, et mettez en attente au frais.

Vous prenez le bol de coulis là, et vous le mettez dans un plus grand bol rempli de glaçon. Vous remuez le coulis jusqu'à ce qu'il s'épaississe. Là, vous l'enlevez des glaçons, et vous y mettez la chantilly en tournant délicatement, et laissez le tout à température ambiante.

Vous reprenez ensuite les huits baies que vous avez mis de côté et vous les couper en deux dans leur hauteur. Tapissez le fond et les parois du moule avec des biscuits trempés vite fait dans le sirop. Pour les parois: côté bombé contre le moule, sinon c'est moche. Vous y verez un tiers de la crème puis parsemer de baies coupées (la moitié). Couvrez le second tiers de crème, et disposez le restant de baies coupées. Terminez par le dernier tiers de crème, et par une couche de biscuits trempés.
Vous mettez ensuite un film plastique sur le plat et laissez au frais six heures (la nuit c'est pratique) avant de démoulez. Le gâteau. Bien sûr.

Encore un matin, un matin pour rien. Une agrile au creux de mes mains... Encore un matin, sans raison ni fin, si rien ne trace son chemin...

Matin pour donner? Ou bien matin pour prendre ? Pour oublier ou pour apprendre ? Matin pour aimer, maudire ou mépriser, laisser tomber ou résister...

Encore un matin, qui cherche et qui doute. Matin perdu cherche une route.
Encore un matin du pire ou du mieux, à éteindre ou mettre le feu.

Un matin, ça ne sert à rien.

Un matin, sans un coup de main. Ce matin, c'est le mien, c'est le tien! Un matin de rien, pour en faire un rêve plus loin. Encore un matin ou juge ou coupable ou bien victime ou bien coupable.

Encore un matin, ami, ennemi entre la raison et l'envie. Matin pour agir? Ou attendre la chance? Ou bousculer les évidences ?

Matin innocence, matin intelligence, c'est toi qui décide du sens. Un matin, ça ne sert à rien.

Un Tibioudier, son Sceptre à la main, menait en Empereur Kalosien deux Coursiers à longues oreilles. L’un d’éponges chargé marchait comme un Courrier, et l’autre se faisant prier portait, comme on dit, les bouteilles. Sa charge était de sel. Nos gaillards pèlerins par monts, par vaux, et par chemins au gué d’une rivière à la fin arrivèrent, et fort empêchés se trouvèrent.
Le Tiboudier, qui tous les jours traversait ce gué-là, sur le Tiboudet à l’éponge monta, chassant devant lui l’autre bête, qui voulant en faire à sa tête dans un trou se précipita, revint sur l’eau, puis échappa. Car au bout de quelques nagées tout son sel se fondit si bien, que le Tiboudet ne sentit rien sur ses épaules soulagées.
Camarade Épongier prit exemple sur lui, comme un Wattouat qui va dessus la foi d’autrui. Voilà mon Tiboudet à l’eau, jusqu’au col il se plonge lui, le Conducteur, et l’Éponge. Tous trois burent d’autant: le Tiboudier et le Tiboudet firent à l’éponge raison. Celle-ci devint si pesante, et de tant d’eau s’emplit d’abord, que le Tiboudet succombant ne put gagner le bord. Le Tiboudier l’embrassait dans l’attente d’une prompte et certaine mort.

Quelqu’un vint au secours : qui ce fut, il n’importe, c’est assez qu’on ait vu par là qu’il ne faut point agir chacun de même sorte. J’en voulais venir à ce point.

C'est très simple de faire des cookies, alors préparez-vous à ce que la liste des ingrédients soit plus longue que la recette.

On va commencer par quatre-vingt-cinq grammes de beurre mou, et la même chose en sucre. Il vous faut aussi un oeuf de Roucool, un sachet de sucre vanillé, un peu de levure chimique et de sel.
Evidemment, il vous faut du chocolat, prenez en une centaine de gramme. Du noir, bien sûr, celui à base de baies Chococo. Et également cent cinquante grammes de farine.

Voilà, c'est tout. Ah bah je vous avait prévenu. En fait j'ai rien dit, la liste est peut-être plus courte que la recette... Mais bon, c'est mieux que rien hein! Allez, aux fourneaux!