Qui a couru sur cette plage? Elle a dû être très belle. Est-ce que son sable était blanc? Est-ce qu'il y avait des fleurs jaunes dans le creux de chaque dune? J'aurais bien aimé toucher du sable une seule fois entre mes doigts.

Qui a nagé dans cette rivière? Vous prétendez qu'elle était fraîche et descendait de la montagne? Est-ce qu'il y avait des galets dans le creux de chaque cascade? J'aurais bien aimé plonger mon corps une seule fois dans une rivière.

Dites, ne me racontez pas d'histoires. Montrez-moi des photos pour voir si tout cela a vraiment existé! Vous m'affirmez, qu'il y avait du sable, et de l'herbe, et des fleurs, et de l'eau, et des pierres, et des arbres, et des oiseaux? Allons, ne vous moquez pas de moi!

Qui a marché dans ce chemin? Vous dites qu'il menait à une maison. Et qu'il y avait des enfants qui jouaient autour? Vous êtes sûrs que la photo n'est pas truquée? Vous pouvez m'assurer que cela a vraiment existé? Dites-moi, allons, ne me racontez plus d'histoires. J'ai besoin de toucher et de voir pour y croire.

Vraiment, c'est vrai, le sable était blanc? Vraiment, c'est vrai? Il y avait des enfants, des rivières, des chemins, des cailloux, des maisons? C'est vrai? Ça a vraiment existé? Ça a vraiment existé, vraiment ?

Un Laporeille en son gîte songeait (car que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe ?).

Dans un profond ennui ce Laporeille se plongeait : ce Pokémon est triste, et la crainte le ronge. Les gens de naturel peureux sont, disait-il, bien malheureux. Ils ne sauraient manger morceau qui leur profite. Jamais un plaisir pur, toujours assauts divers.

"Voilà comme je vis : cette crainte maudite m’empêche de dormir, sinon les yeux ouverts!
- Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle.
- Et la peur se corrige-t-elle ? Je crois même qu’en bonne foi les hommes ont peur comme moi."

Ainsi raisonnait notre Laporeille, et cependant faisait le guet. Il était douteux, inquiet : un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre. Le mélancolique Pokémon en rêvant à cette matière, entend un léger bruit : ce lui fut un signal pour s’enfuir devers sa tanière. Il s’en alla passer sur le bord d’un Étang. Grenousses aussitôt de sauter dans les ondes, Grenousses de rentrer en leurs grottes profondes.

"Oh, dit-il, j’en fais faire autant qu’on m’en fait faire ! ma présence effraie aussi les gens, je mets l’alarme au camp ! Et d’où me vient cette vaillance ? Comment des animaux qui tremblent devant moi ! Je suis donc un foudre de guerre."

Il n’est, je le vois bien, si poltron sur la terre, qui ne puisse trouver un plus poltron que soi.

Florizarre est un Pokémon de type Plante et Poison de la première génération.
Florizarre est un imposant quadrupède à la peau verte ayant l'aspect d'un batracien, il est beaucoup plus grand et lourd que Bulbizarre et Herbizarre. Il porte une grande fleur sur son dos, entourée de quatre grandes feuilles. L’intérieur de ses oreilles s'est coloré de rouge et sa peau au niveau de ses pattes est désormais recouverte d'excroissances faisant penser aux verrues d'un crapaud. Sa bouche est ornée de six petites canines. Chacun de ses pas provoque un tremblement du sol. Sa fleur émet un parfum qui calme les esprits et appâte les Pokémon. Ce parfum est plus entêtant après une journée de pluie. La fleur permet aussi à Florizarre d'absorber les rayons du soleil pour se soigner ou être plus efficace en combat.
Florizarre possède plus de lianes que ses pré-évolutions qui étaient limitées à deux. Avec elles, il peut soulever des adversaires très lourds. Lors d'une attaque Lance-Soleil, sa fleur sur son dos emmagasine l'énergie des rayons du soleil, mais il semblerait qu'il puisse relâcher sa puissance par l'orifice de sa plante ou par sa bouche selon la position angulaire de son adversaire. Une petite graine jaune dépasse du sommet de la plante chez les Florizarre femelles.
Lorsqu'il est chromatique, le corps de Florizarre est vert clair, tandis que la fleur sur son dos ainsi que ses yeux sont dorés.

Il peut Méga-Evoluer! Méga-Florizarre a un feuillage plus développé. Son dos est recouvert de feuilles et d'un tronc qui est plus élevé avec une grande fleur qui s'épanouit à son sommet. Des lianes glissent sous cette fleur et soutiennent deux branches dont la base se situe près du tronc principal, celui-ci ressemblant à un tronc de baobab. Deux fleurs roses ornent son corps (une sur son front, et une autre dans son dos). Des taches apparaissent également au dessus de son museau, ce qui est un attribut de ses pré-évolutions. Il n’y a aucune différence entre les individus mâles et femelles de cette espèce. Quand Méga-Florizarre est chromatique, sa peau et les feuilles de ses branches sont vert clair et ses fleurs prennent une couleur dorée.