Qualités :
Calme – Avenant – Souriant – Passionné – Ouvert d’esprit – Habile

Défauts :
Émotif – Téméraire – Franc – Sérieux – Maniaque sur les bords – Têtu

« Parler de moi ? Pourquoi pas.

Je suis pas le genre de mec chiant… Enfin, ça dépend des points de vue, mais la majeure partie du temps, les gens me trouvent simple et facile à vivre. Je ne rechigne pas à tendre la main, accompagné d’un sourire que la plupart qualifie d’éternel. Après, lorsque je commence à bien connaître quelqu’un, il se peut que quelques unes de mes manies devienne agaçante. Étant un peu maniaque, chez moi, tout doit être calculer le plus précisément possible, de l’alignement d’un tableau au rangement des couverts. Puis, il m’arrive d’être franc et on sait tous que la franchise n’est pas toujours appréciée.

Je suis quelqu’un de relativement calme. Pas du genre à m’emporter, pas sans une réelle bonne raison. Après tout, j’ai sans doute bien mieux à faire que m’énerver, je préfère autant ignorer la source d’agacement, j’y gagne du temps et je m’évite deux ou trois droites. Bon… Il faut le dire, lorsque je fini par m’énerver, j’en viens à oublier toute prudence. Parce que lorsque cela arrive, c’est vraiment que celui d’en face y est aller franco.

De plus, je suis quelqu’un de relativement sentimental. Les émotions m’affectent beaucoup, rendant certaines cordes plus sensibles que d’autres. Mais peu importe le sentiment, ce qui est sûr c’est que je n’y vais pas de main morte. Je suis un passionné, j’entends que si j’aime quelque chose, je m’y consacre à fond et sans retenue.

Il n’est pas très compliqué de capter mon attention sur un sujet, d’ailleurs, mon ouverture d’esprit y aide beaucoup. Je ne crache pas sur le fait de m’ouvrir à d’autre perspective, d’autre point de vue. Encore plus si le domaine demande à ce que je me serve de mes dix doigts avec lesquels je suis particulièrement habile. Le seul problème qui peut survenir est le fait que je m’investisse trop dans un projet. À ce moment, bonne chance pour me faire lâcher prise, je suis du genre têtu en plus de mon côté maniaque.

Excusez-moi, j’ai un cours qui commence. À une prochaine fois, peut-être. »

« Mon histoire ? Mais c’est que j’ai à faire à des curieux. Vous inquiétez pas, ça me dérange pas d’en parler.

Je suis né à Kalos. Mon père était chef cuisinier et ma mère ingénieure en aéronautique. Vous vous demandez sûrement comment ils se sont rencontrés. J’avoue que je me suis longuement posé la question. De ce qu’ils m’ont racontés, ma mère revenait d’une convention sur les nouvelles technologies dans le naval. Elle a sympathisé avec d’autres ingénieurs. Malgré la fin de la convention, les discussions n’étaient pas terminées, bien aux contraires.

C’est donc dans un restaurant plutôt bien côté qu’ils se retrouvèrent jusqu’à tard dans la soirée. Pour je ne sais quelle raison, sans doute car il s’agissait des derniers clients, mais le chef s’est permit d’apporter personnellement les dessert. Bam ! Coup de foudre. Bref. Ils se sont mutuellement tapés dans l’œil, rajouté à cela un peu de temps, puis boum ! Me voilà. Attendez encore un peu et tada ! Un petit frère et une petite sœur.

Malgré les absences relativement fréquentes de nos parents, nous avons vécu assez simplement et sans problème. Ni mes cadets, ni moi, ne blâmons nos parents de ne pas avoir été suffisamment là. Bien au contraire, cela rendait leur présence que plus agréable encore.

Voilà pour cette partie de l’histoire. Naturellement, le temps avança, il fallut penser à l’avenir. Même si notre mère aurait aimée quel l’un d’entre nous suive ses traces en tant qu’ingénieur, ce ne fut malheureusement pas le cas. Elle l’a acceptée, elle nous encourage même, elle est juste un peu déçue, mais rien de bien grave selon elle.

Ainsi, je m’orienta vers les sciences du vivants. Même si je ne porte pas le même intérêt à toute les branches, le domaine m’intéresse suffisamment pour que j’y décide de consacrer une période de ma vie. Je fis ce choix bien avant qu’il ne me le soit demandé, ce qui ne pouvait qu’être un plus. Mais ce fut à peu près à cette période qu’un petit imprévu survint. Rien de bien grave, bien au contraire.

Je rentrais de l’école. Écouteurs sur les oreilles, lisant quelques actualités sur les avancées en microbiologie lorsque j’eus l’impression d’être suivi. Me retournant, je ne vis personne. Reprenant mon chemin, l’impression persista. Finalement décidé à mettre une raison sur cette dernière, je fini par apercevoir une petite forme à mes pieds. Ôtant un écouteur, je m’accroupis pour mieux observer ce petit être.

Le concerné, me voyant retirer quelque chose de mon oreille, imite mon geste, mais si lui n’a rien à retirer. Intrigué, je l’ai laissé me suivre jusqu’à mes chez moi. En rentrant, mon père m’expliqua qu’il s’agit d’une Tarsal. Un Pokémon ? Qu’est-ce que me voudrait un Pokémon ? Voyant le petit être, mon père s’autorisa à me parler de son passé, lorsque c’était encore une mode de partir à l’aventure accompagné d’un Pokémon. Les gens partaient en voyage avec eux ? C’est… Étrange… Je suppose.

Toutefois, personne n’eut le courage de chasser la Tarsal, mon père proposa même de la nourrir. Ainsi, le reste de la soirée, elle m’observa, imita le moindre de mes gestes, de mes mimiques. Quelle étrange créature… Je n’avais pas prévue que, le lendemain, lorsque vint le moment d’aller en cours, cette dernière décida de me suivre. Tout le monde fut étonné de me voir accompagné d’un Pokémon.

Je prétexta alors qu’il s’agissait du Pokémon de mon père. Qu’il m’avait demandé de m’en occuper. J’assurais, bien entendu, qu’elle ne serait en aucun cas une gêne, de quelque manière que ce soit. Ainsi, le manège dura, encore et encore. Si bien que j’ai fini par rendre sa curiosité à la Tarsal. Qu’est-ce qu’elle pouvait avoir vu en moi pour que je l’intrigue autant ? Ce qui était sûr, c’est qu’avec le temps, elle était devenue comme une membre de la famille et portait désormais le nom de Alya.

Finalement, le temps passait. Je passa mes examens avec des notes plus que correctes ce qui me permit de prétendre aux écoles qui m’intéressait. Malgré mon intérêt pour les sciences du vivant, j’avais décidé, non pas de travailler en laboratoire, mais de transmettre mon savoir et ma passion aux autres. Ainsi, je devins professeur en science du vivant.

Mon diplôme en poche, il était temps pour moi, de prendre mon envol et de faire ma propre vie. C’est alors que j’ai entendu parler d’Eternia City. Une ville loin de tout, où les nouveaux départs sont de mise. Il ne me fallut pas énormément de temps avant de me décider. C’est au plutôt que j’embarquais donc pour cette ville qui m’intriguait. Une fois arrivé, on me demanda d’enfiler une sorte de bracelet. Quelle étrange demande. Toutefois, je n’avais aucune raison de refuser. On m’expliqua alors que ce bracelet remplaçait bien des choses. Plus besoin de s’embarrasser d’un portable et j’en passe, ce petit truc fait tout.

Après avoir été brièvement accueil, je me dirigea vers mon logement. Il y avait tellement à faire afin de prendre le meilleur des départs.