À l'oeuvre on connaît l’Artisan. Quelques rayons de miel sans maître se trouvèrent. Des Dardargnans les réclamèrent. Des Apitrini s’opposant, devant certaine Apireine on traduisit la cause.
Il était malaisé de décider la chose. Les témoins déposaient qu’autour de ces rayons des Pokémons insectes bourdonnants, un peu longs, de couleur fort tannée: et tels que les Apitrini avaient longtemps paru. Mais quoi, dans les Dardargnans, ces enseignes étaient pareilles. L'Apireine ne sachant que dire à ces raisons, fit enquête nouvelle ; et pour plus de lumière entendit une fermitière. Le point n’en put être éclairci.

   "De grâce, à quoi bon tout ceci ? dit une Apitrini fort prudente. Depuis tantôt six mois que la cause est pendante, nous voici comme aux premiers jours. Pendant cela le miel se gâte. Il est temps désormais que le Juge se hâte : n’a-t-il point assez léché le Chelours? Sans tant de contredits, et d’interlocutoires, et de fatras, et de grimoires, travaillons, les Dardargnans et nous : on verra qui sait faire avec un suc si doux des cellules si bien bâties."

Le refus des Dardargnans fit voir que cet art passait leur savoir : et l'Apireine adjugea le miel à leurs parties. Plût à Arceus qu’on réglât ainsi tous les procès! Que des Kalosiens en cela l’on suivît la méthode : le simple sens commun nous tiendrait lieu de Code. Il ne faudrait point tant de frais. Au lieu qu’on nous mange, on nous gruge, on nous mine par des longueurs, on fait tant à la fin, que le Kokyas est pour le Juge, les écailles pour les plaideurs.

C'est parti pour la liste des ingrédients! Alors pour faire un bon brownies d'Unys, il vous faut trois oeufs de Poichigeon, soixante-dix grammes de farine, trente grammes de maïzena, cent grammes de beurre -de Frison de préférence- et cent cinquante grammes de sucre.

   Ensuite, n'oubliez pas le plus important: les deux cent grammes de chocolat! Et cent grammes de baies Kika, sauf si bien sûr vous êtes allergique, dans ce cas vous pouvez adapter comme bon vous semble!

   Niveau ustentiles, on reste sur du classique: four, casserole, saladier, fouet, cuiller... Ah pensez à acheter de la glace vanille. C'est super bon avec, je vous jure. Sur ce, pensez à prendre le Pokéstop à côté de l'épicerie, à l'hôtel là, et retournez chez vous! La recette n'est pas compliquée, mais vous n'allez pas pouvoir la faire si vous n'êtes pas chez vous...

J'ai un pote, de Kalos, c'est un rapeur, il m'a envoyé un truc, je vais le regarder avec vous ok?

Oh... Le vent souffle sur les plaines de ma Cromla'ch que j'aime
Je jette un dernier regard sur ma femme, mon fils et mon domaine
Akim, le fils du forgeron est venu me chercher
Les dresseur ont décidé de mener le combat dans la vallée
Là, où tous nos ancêtres, de géants guerriers celtes
Après de grandes batailles, se sont imposés en maîtres
C'est l'heure maintenant de défendre notre terre
Contre une armée de Kantosiens prête à croiser le fer

Ouais il a l'air vénère le type. Ça doit être dans l'ancienne Kalos, quand c'était encore collé à Galar.

Toute la tribu s'est réunie autour de grands menhirs
Pour invoquer Xernes afin qu'il puisse nous bénir
Après cette prière avec mes frères sans faire état de zèle
Les chefs nous ont donné à tous des gorgées d'hydromel
Pour le courage, pour pas qu'il y ait de faille
Pour rester grands et fiers quand nous serons dans la bataille
Car c'est la première fois pour moi que je pars au combat
Et j'espère être digne de la tribu de Munna

Munna? Ahah c'est ridicule. Les mecs ils partent bourrer pour combattre pour un tribu d'un Pokémon rose tout chelou là! Ahah, va falloir changer mec.

Dans la vallée oh oh de Munna lalilala
Dans la vallée oh oh j'ai pu entendre les échos
Dans la vallée oh oh de Munna lalilala
Dans la vallée oh oh des chants de guerre près des tombeaux

   Ouais, basique ton refrain quoi. Je crois que je vais m'arrêter là. Le rap, c'est décidemment pas mon truc, et son histoire là, elle est trop chelou. Je chope le Pokéstop et je rentre, je retourne faire des musiques qui donne la BAIE PECHA MOI!

Connaissez-vous la sombre histoire du Lougaroc, qui plaidait contre le Goupelin par devant le Simiabraz? Non? Laissez-moi donc pour la narrer.

Un Lougaroc disait que l'on l'avait volé. Un Goupelin, son voisin, d'assez mauvaise vie, pour ce prétendu vol par lui fut appelé. Devant le Simiabraz il fut plaidé, non point par avocats, mais par chaque Partie.
Arceus n'avait point travaillé, de mémoire de Simiabraz, à fait plus embrouillé. Le Magistrat suait en son lit de Justice. Après qu'on eut bien contesté, répliqué, crié, tempêté, le Juge, instruit de leur malice, leur dit :

"Je vous connais de longtemps, mes amis, et tous deux vous paierez l'amende. Car toi, Lougaroc, tu te plains, quoiqu'on ne t'ait rien pris. Et toi, Goupelin, as pris ce que l'on te demande."

Le juge prétendait qu'à tort et à travers on ne saurait manquer, condamnant un pervers.

En conclusion, sachez-le: si vous accusez quelqu'un et que vous êtes vous-même un vaurien, gare à votre arrière-train. Oui, moi aussi je peux faire des rimes.

Alors, pour notre Charlotte aux baies Fraives, on va avoir besoin de beaucoups d'ingrédients, donc préparez-vous.

Déjà le classique. Vous partez, pour six personnes, avec cent quarante grammes de sucre en poudre et un sachet de sucre vanillé. Le reste... Est un peu plus attypique en fait.
Il va vous falloir les baies Fraives. Cinq cent grammes, plus de l'alcool de baie Fraives. Tant que vous êtes au rayon baie, il vous faut aussi une baie Citrus.
Ensuite, il vous faut six feuilles de gélatine, et quarante centilitres de crème liquide.
Et le plus important: vingt-six biscuits à la cuillère. Je ne vais pas vous faire les faire vous-même quand même, on n'a pas que ça à faire!

Ah et pensez à avoir des glaçons sous la main. Ou un laser-glace. Vous verrez.

Il suffira d'un signe, un matin. Un matin tout tranquille et serein, quelque chose d'infime, c'est certain. C'est écrit dans nos livres, en latin.

Déchirées nos guenilles de vauriens, les fers à nos chevilles loin,  bien loin! Tu ris mais sois tranquille un matin, j'aurai tout ce qui brille dans mes mains. Regarde ma vie tu la vois face-à-face, dis-moi ton avis que veux-tu que j'y fasse ? Nous n'avons plus que ça au bout de notre impasse, le moment viendra tout changera de place.

Et tu verras que les filles, oh oui tu verras bien, auront les yeux qui brillent ce matin. Plus de faim, de fatigue, des festins de miel et de vanille et de vin. Déchirées nos guenilles, de vauriens, kes fers à nos chevilles, loin bien loin...
L'acier qui nous mutile? Du satin. Nos blessures inutiles? Au lointain. Nous ferons de nos grilles des chemins. Nous changerons nos villes en jardins.

Il suffira d'un signe, un matin. Un matin tout tranquille et serein. Quelque chose d'infime, c'est certain. C'est écrit dans nos livres, en latin.

Déchirées nos guenilles, de vauriens. Les fers à nos chevilles, loin,  bien loin....