Fleur G. (Garance) Dahl-Bakken - mère. Elle est juge d’instruction. Riche de naissance, elle l’est devenue encore plus grâce à son travail et à quelques « dons » acceptés en échange de sa clémence dans les tribunaux ; c’est une femme dure, toujours en quête d’une perfection visuelle, dont l’instinct maternel ne s’est jamais réveillé. Alexis ne supporte pas sa mère, et c’est réciproque.
Antoine P. (Pierre) Dahl-Bakken - père. C’est un innocent qui a eu le malheur de s’éprendre d’une vipère. S’ils ont l’air du couple idéal en apparence, ce n’est pas le cas à domicile ; Antoine endure avec peine la distance que sa femme a mis entre eux. Il a commencé à boire de façon inconsidérée après la naissance de la petite dernière, qu’il soupçonne d’être le fruit d’un adultère. Il est très attaché à Alexis, même s’il a beaucoup de mal à communiquer avec elle. Il a tendance à oublier son handicap et à attendre de sa part qu’elle réponde, ce qu’elle ne peut évidemment pas faire.
Frères - Soeurs
Léa M. (Marie) Choe - sœur aînée. Elle est mariée et a donné naissance à une fille l’année précédente. Léa et Alexis ne s’aiment pas et se côtoient seulement pour les repas de famille obligatoires. Les relations sont tendues depuis toujours, notamment parce que Léa juge le handicap de sa sœur comme une preuve évidente de son imperfection. Elle est avocate.
Auxence C. (Camille) Dahl-Bakken - frère jumeau. Le deuxième de la paire qui dérange ; Auxence est merveilleux mais seulement quand il ment. Mannequin, il paraît être le gendre idéal et le copain parfait, alors qu’il est en réalité extrêmement manipulateur, violent et égoïste. Il ne montre son vrai visage que face à sa sœur jumelle, et même en le connaissant sous ce jour, Alexis ne s’est jamais détournée. Ils entretiennent une relation compliquée, entre les coups de colère et les moments de complicité.
Céleste D. (Désirée) Dahl-Bakken - petite sœur. Fée caractérielle de quatorze ans, Céleste -malgré son second prénom- est la moins désirée de la bande. Regardée de loin par Antoine qui la repousse sans que la gamine ne comprenne pourquoi et délaissée par une mère qui a (soi-disant) du boulot par-dessus la tête, la môme s’est accrochée très tôt à Alexis qui l’a élevé à sa façon. Elle est farouchement attachée à sa sœur, au point d’en devenir jalouse lorsque d’autres personnes s’approchent d’elle.
autres
EnfantSi elle en a, le père n’a jamais jugé bon de le lui présenter.
Votre familleLogée au quartier Buruu.
Orientation sexuelleHomosexualité cachée.
Situation conjugaleEn couple, à ce qu’il paraît.
PartenaireUn jeune homme de son âge qui plaît particulièrement à sa mère. On se doute que c’est là la seule raison pour laquelle ils sont ensemble.
Ancien partenaireDes connards à n’en plus finir, quelques relations chaotiques avec des femmes destructrices et au moins autant de coups d’un soir.
Personnalité
AIME
— regarder les gens jusqu’à ce qu’ils baissent les yeux, — écouter de la musique avec le volume poussé au maximum, — dessiner des formes étranges avec la fumée de ses cigarettes, — l’adrénaline et le vide, — son ordinateur, — les jeux vidéos, encore plus s’ils sont sur pc.
DÉTESTE
— se sentir complètement seule, — les relations « IRL » qu’elle trouve compliquées, — l’Humain en général et plus certainement les hommes, — sa sœur aînée, Léa, — quitter le confort de son appartement.
autres
Film favoriBig Fish & Begonia.
Musique favoriteLe rock et le métal.
Pokémon favoriAucun.
Nourriture favoriteTout ce qui est très épicé.
Loisir(s)
— prouver chaque jour à Léa et Fleur qu’elles ont raison de la mépriser, — piquer les copines de son jumeau dans le plus grand secret, — être toxique pour ses adversaires en jeu, — capturer les plus beaux moments de la ville avec son appareil, — RP sur forum.
Absol — Mauvais — Chanceux.
LAGERTHA♀
Lagertha est amère. Lagertha est dure dans ses regards et violente dans ses gestes ; elle frappe lorsqu’on la dérange, elle mord quand on la blesse. Elle ne veut pas de la compagnie des Humains, celle d’Alexis est déjà assez pénible à tolérer. Elle est solitaire, Lagertha.
Flamiaou — Rigide — Brasier.
SADE ♂
Sade est l’exemple de l’animal domestique dont personne ne veut : pas affectueux pour un sou, indépendant au possible et sauvage. Il se laisse rarement toucher, sinon seulement lorsqu’il y trouve un intérêt ; il peut néanmoins se révéler possessif avec Alexis puisque c’est elle qui lui donne à manger.
PERFECT YOU ARE
« Je suis muette, je suis fragile. Protégez-moi. »
Et c’est une chose qui l’amuse ; qu’on marche dans son piège et ses lèvres se délient dans un rire sourd, une simple échappée d’air qui se change en nuage de fumée. Elle adore jouer, encore plus si les jeux sont dangereux. Encore plus s’ils sont susceptibles de la blesser, elle veut que l’on marque sa peau de nos passages éphémères, pour être en mesure de se relever après. Pour être capable d’écrire que son cœur est dur comme la roche, et qu’il ne s’arrêtera pas de battre pour des choses qui n’en valent pas la peine. Pour ressentir la douleur, aussi — la souffrance lui est vitale. Elle la respire et l’adore, l’accueille et la jette. Elle ramène son feu à sa plus haute température, lui instille de céder à sa violence et de ne plus réfléchir aux conséquences.
C’est une drogue qui s’écoule dans ses veines aussi sûrement que c’est par le sang qu’elle se dissémine.
Elle n’aime personne, surtout pas elle-même. Son âme est sa plus tendre ennemie, torturée et malhabile, comme une gamine délurée ; elle n’a jamais réellement quitté l’enfance, Alexis. Son corps s’est développé, laissant son esprit bloqué de l’autre côté de la chaîne du temps. Alors elle prend les amusements des grands en ayant la mentalité d’une morveuse de sept ans. Alors elle s’empare de ce que les autres ont de plus - ce qu’ils ont de cher et qui lui manque - pour s’en débarrasser plus tard, une fois rongée par la lassitude. Elle est égoïste. Elle peut se montrer sous des visages différents ; souvent peu intéressée et calme, parfois colérique et excessive. Elle s’exprime sans mots, usant de gestes inquiétants pour se faire comprendre.
« Je suis muette, je suis fragile. Protégez-moi. »
Elle est le seul danger aux alentours, cependant. Elle est impossible à préserver, à protéger et à aimer, parce qu’elle est cancérigène et nocive pour les autres sans l’être jamais pour elle-même. Moins parfaite qu’Alexis, on meurt. Et c’est précisément ce qu’elle recherche : casser les codes imposés par sa mère et réduire à néant ses espoirs de la voir dans ces jupes crayons qu’elle enfile tous les matins.
DESPITE THIS CRUEL WORLD
— C’est comment de ne pas être entière, Alexis ? Pas trop pénible, j’espère.
Dans ses billes, cependant, la cruauté s’immisce. Alexis la dévisage un moment, incapable de toute façon du moindre mot, elle laisse un sourire étirer ses lèvres fines ; un éclat carnassier, une lumière dangereuse qui oscille entre haine et rancœur. Ses doigts fauchent un vase avec la délicatesse d’un serpent qui s’enroule autour de sa proie -et voilà que déjà il se fissure et répand ses entrailles translucides sur le sol. Léa écarquille les yeux avec bon goût, ses longs cils maquillés caressant ses paupières où ils déposent des traces de la couleur de son âme : noires, noires et seulement noires. Pas comme la nuit, non, plutôt comme les ombres qui menacent de nous expédier en Enfer. Le croissant peint sur la gueule de la plus jeune se précise, il s’allonge et prend les nuances du mépris. L’aînée ouvre la bouche, espère trouver des mots durs à lancer mais capitule ; elle n’a aucune arme contre la violence d’Alexis. Elle est la réponse à tout, trouvée alors qu’elle n’en pouvait plus d’être moquée chaque jour par une femme soupçonnée d’être la réincarnation d’une succube amère. Alexis ne la lâche pas du regard pendant que l’autre lance ses jambes l’une devant la seconde pour quitter la pièce. Sa bouche se pince puis s’écarte ; nul doute que s’il y avait des cordes vocales au fond de sa gorge, elles auraient donné naissance à une complainte victorieuse.
Alexis n’a jamais été normale et c’est une chose que les membres de sa famille comprennent mieux que personne. À la naissance, déjà, elle n’a pas pleuré. Elle a essayé, elle a expulsé de l’air avec ses poumons brûlants mais pas un cri n’en a réchappé. Elle a seulement laissé couler ses grosses larmes de môme. Son père en a été inquiété ; il l’a regardé avec ennui, avec ce côté blessé qu’ont les parents en découvrant qu’ils ne pourront sans doute pas protéger leur enfant contre le monde cruel et barbare. Il a supplié intérieurement pour qu’elle demeure éternellement en paix, et que son handicap ne se change pas en moyen de la torturer. Il avait raison de craindre le pire. Parce que c’est ce qu’il s’est passé ; pire, c’est sous son propre toit -dans sa propre maison, où elle était censée être en sécurité- que les brimades ont commencé. Et, c’est sous son propre toit que les premiers mécanismes de défense sont nés.
— Elle n’est pas parfaite. — Personne ne l’est, ma chérie.
Si, Fleur l’est. Fleur est la femme idéale, la beauté fatale, la gentillesse incarnée… Le tout sous une épaisse couche de maquillage et de mensonges. Une créature malade à l’idée de vieillir et qu’Alexis a regardé avec émerveillement pendant six ans, avant de prendre la méfiance pour épouse — une défiance qui a vu le jour où la gamine a réalisé que ses efforts demeureraient vains et qu’elle ne serait jamais assez bien aux yeux de sa génitrice. Renonçant peu à peu à lui plaire, s’éloignant des codes imposés par ses prétentions trop élevées, l’enfant est devenue une adolescente perturbée. Préoccupée. Le manque de mots était pesant. Presque terrifiant, parce que se faire comprendre relevait du défi quotidien. Elle était morose, sa vie. Alors elle l’a teinté de choses excessives et colorées ; elle l’a coloré par les mauvaises fréquentations, par l’isolement, en se plongeant sur des jeux où la violence était requise. Tout ce qui lui donnait une occasion d’expier et de s’exorciser. Derrière son écran, armée de son clavier, elle était en mesure de parler. Elle n’avait qu’à prétexter une absence de micro -ou mentir en disant que sa petite sœur dormait dans sa chambre- pour que personne ne comprenne qu’elle n’est en réalité pas capable d’entretenir une conversation. Harcelée sans cesse par sa sœur aînée, c’est au cours d’une fugue qu’elle rencontre un Absol occupé à faire les poubelles pour survivre. Sans sa voix pour susurrer des mots réconfortants, elle a tenté de l’amadouer. L’animal s’est laissé prendre, uniquement parce que les déchets moribonds l’épuisaient. À son retour -après quasiment une semaine passée à déambuler dans les rues où elle dormait à même le sol- des cartons traînaient dans toutes les pièces et envahissaient l’espace. Ils déménageaient, soi-disant parce que sa mère voulait changer d’air. La nouvelle maison était encore plus grande que la précédente, diminuant de moitié les moments où ils se croisaient ; ils étaient tous seuls, en finalité.
Et son monde a continué de progresser, de s’enfoncer et de devenir un peu plus sombre ; jusqu’à ce qu’elle rencontre un soleil. Une amie avec qui partager, quelqu’un à qui elle avait choisi de ne pas avouer son mutisme non plus. Une fois ses études supérieures débutées, Alexis s’éloignait de ce climat tendu pour s’installer (au frais de ses parents, naturellement) dans un appartement de quartier huppé. Enfin la paix.
Un vrai délice ! Je pourrais passer des heures à lire et relire cette fiche ! J'ai hâte de voir plein de Rp, histoire d'avoir ma petite lecture.
Fiche d'identité acceptée !
Bienvenue dans la belle ville d'Éternia ! Tu possèdes désormais un Armillam Pulsar (implanté au poignet, tu peux choisir sa couleur comme bon te semble.) qui te permet d'être au niveau 5, mais tu obtiens également un nouveau partenaire ainsi que des objets divers et variés : 10 pokéballs, 5 potions et 1 000p$.
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